Le Cidre
La forêt du Pays d’Othe, couvre la ligne de faîte séparant le bassin de la Vanne et le bassin de l’Armançon sur une largeur de 8 à 20 km.
La forêt a d’abord servie à des fins industrielles, pour le verre ou le fer.
Elle a également été l’espace d’où les hommes ont pris les « Sauvageons », ces pommiers sauvages bien adaptés à leur milieu.
Plantés et greffés, ils donneront des variétés tardives qui échappent aux gelées printanières. Le Pays d’Othe se constitue ainsi une pomologie originale avec des variétés qui n’existent pas ailleurs :
Petit Loquar, Verollot, Glénon, Châtaignier, Gros Loquar, Nez de Chat, Avrolles...
L’activité cidricole est ancienne. On en trouve des traces dès le 16ème siècle à Aix-en- Othe.
Dès la deuxième moitié du 19ème siècle, la production de cidre va connaître un essor important grâce à l’exportation, rendue possible par l’arrivée du chemin de fer et de la ligne Sens-Troyes.
Le cidre est vendu sur le marché parisien, souvent directement du producteur au consommateur.
Puis, le Phylloxera (qui va détruire la totalité du vignoble) contribuera à augmenter la production de cidre : dans l’Aube on passe de 5350 hl en 1880 à 45 640 hl en 1883.
Jus de pomme
Faire son jus de pommes
Les étapes de la fabrication :
- Le ramassage et le stockage des fruits
- Le lavage des fruits et leur triage
- Le broyage et le pressage
- La clarification et la décantation du jus
- La pasteurisation et l’embouteillage
- Le stockage
